How you make not to feel depressed ever?

Poussant un soupir exaspéré, je jette un neuvième regard vers la fenêtre. Deux heures que j'attendais que Gaïa ne rentre. Décidément, les chats n'auraient jamais la même version du temps que nous. Pourtant, j'avais été mise au courant que ça aurait été mieux pour mon caractère de prendre un hibou et non pas un animal indépendant faisant toujours ce qu'il voulait quand il le voulait.. Mais non. J'avais encore une fois décidé de faire ce que je voulais en détournant l'avis de tout le monde et en n'en faisant qu'à ma tête, comme souvent.

Aujourd'hui, la journée avait été relativement calme, paisible, en dehors de l'arrestation d'un couple de mangemorts, aussitôt emprisonnés tout deux à Azkaban. La guerre approchait, la tension aux réunions de l'Ordre restait bien présente ces temps-ci, les mangemorts étaient de plus en plus nombreux ... et même si nous aussi nous arrivions à convaincre les volontaires de nous rejoindre ... certaines personnes préféraient prendre la fuite dans d'autres pays, reniant presque le monde magique juste pour pouvoir sauver leur peau et éventuellement celle de leurs enfants, chose que j'arrivais parfaitement à concevoir, même si je ne saurai jamais faire un coup pareil à l'Ordre.

Voyant une ombre à quatre pattes se faufiler par la fenêtre, je vais aussitôt refermer celle-ci, montant me coucher par la même occasion, décidant qu'il était assez tard. Le lendemain arriva à une vitesse fulgurante, chose qui ne m'empêcha pas de me lever vers onze heures du matin malgré tout. Après une heure, j'étais enfin moyennement "présentable". Moyennement.. Pour une fois, j'avais décidé de faire enfin quelque chose de ma journée de libre, plutôt que de rester sagement affalée dans le divan. J'avais absolument besoin de bouger et de sortir, déjà que je ne supportait pas en général de rester calme et posée sans n'avoir aucune action à faire...

Transplanant directement à Pré Au Lard, je me glisse rapidement chez Honeyduke, me fondant dans la foule en m'approchant des bulles baveuses et des bonbons explosifs. Explosif ... ce mot me faisait penser à Tonks lorsqu'on l'appelait par son prénom entier, tiens. Plongée dans mes pensées, ces dernières s'étant depuis quelques secondes dirigées sur ma meilleure amie, je sursauta violemment en sentant quelqu'un pas très loin de moi, relevant la tête avec un grognement sourd.