Serpentard vs Gryffondor : laquelle est la plus têtue ? [PV Mione]

Je regarde le plafond d’un air las comme à mon habitude. Il est bientôt six heures du matin et cela fait bien quarante minutes que je suis réveillée. Les filles de mon dortoir se lève souvent vers sept heures, mais moi je pars bien avant. Je n’ai pas envie de les croiser, je n’ai pas envie de leur parler, je n’ai pas envie qu’elle me parle, je n’ai pas envie de les entendre. Je fais cela depuis sept ans maintenant. Les ASPICs approchent à grand pas, tout le monde stress alors que moi je ne ressens rien. Je n’ai pas besoin de cela. J’ai travaillé régulièrement depuis ma première année, je n’ai pas besoin de revoir tous les programmes de fond en comble. Juste revoir le programme de cette année, insister un peu plus sur nos faiblesses. C’est tout. Je n’ai pas encore commencé les révisions. Il faudrait peut-être que je commence. Peut-être pas. J’en sais rien. Pour le moment je regarde le plafond. Je décide de lever et d’aller faire quelques exercices dans le parc. Ce que j’aime bien dans cette école, c’est le calme du matin. Mais bon, ce qui m’énerve c’est que les objets moldus ne fonctionnent pas. J’aimerais bien danser des fois, mais je n’ai pas de musique. Effectivement des fois je danse. Mais c’est pour les fêtes. Il faudrait que j’emporte une radio sorcière mais je n’y pense pas. Mais bon.

Je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche. Je m’habille comme à mon habitude quand je n’ai pas cours. Une robe courte avec des chaussures à talons. Je m’attache également les cheveux. Mes deux habituelles couettes qui encadrent mon visage. Puis je me dirige vers le parc. Le château est silencieux à cette heure-là. Il n’y a que très peu d’élèves qui sont debout. J’entends juste le bruit de mes talons qui claque sur le sol de pierre. Dehors, le soleil commence à pointé le bout de son nez. L’air n’est ni froid, ni chaud. Le vent est doux venant faire onduler l’herbe verte du parc et mes cheveux. Je me dirige vers mon coin habituel. Un endroit où peu de monde passe. Je me mets à genoux et ferme les yeux. Je laisse tous mes sens s’habituer à l’environnement sauf mes yeux. La vue n’est qu’un bonus. Je ne porte pas forcément mon père dans mon cœur mais je dois bien avouer que ses techniques d’entraînement sont bonnes. Depuis deux ans, il me bande les yeux quand je m’entraîne. Il le fait pour me faire progresser effectivement mais je suis sûr qu’il y a une autre raison. Je ne sais pas encore laquelle mais je me doute de certaine chose. Comme par exemple, je sais qu’il a peur qu’un jour je me rebelle vraiment contre lui. Ce serait une victoire pour moi. Mais j’ai peur de lui. Donc cela ne risque pas d’arriver hormis si je trouve hors de moi. Mais pensons à autre chose.

Je me concentre de nouveau sur l’environnement qui m’entoure. Tout en gardant les yeux fermés je me lève. Je respire profondément. Dans ma tête je visualise mon corps et ce qui l’entoure. Je lève les bras. Je me laisse partir en arrière tout en me courbant. Mes mains rencontrent rapidement le sol et mes coudes amortissent le choc. Puis je pousse violemment sur mes pieds et je me retrouve tête en bas et pieds en haut. Mes jambes retombent de l’autre côté de mon corps avec souplesse, et au moment où mes pieds touchent la terre ferme je laisse le mouvement générale de mon corps entraîné mon buste. Je me retrouve ainsi dans la même position de départ mais deux mètres plus loin. Je répète ce mouvement plus rapidement deux fois de suite. Et pour finir je le fait mais en allant vers l’avant. Mais à l’arrivé, je sens mon talon se tordre. Mon pieds se dérobe sou mon corps, et je tombe lourdement sur l’herbe non sans un cri de douleur. J’ouvre les yeux et me redresse. Je pose ma main sur ma cheville. Je sors ma baguette et avec un sortilège de découpe, je coupe un bout de ma robe et je me fais une atèle de fortune. J’espère que ce n’est pas très grave car je n’ai vraiment pas envie d’aller à l’infirmerie.

Septième année à Poudlard. Cela voulait dire..dernière année à contempler le château. Dernière année à se promener dans les couloirs, croisant diverses fantômes, statues , armures. Cela voulait également dire dernière année à aller prendre le thé dans la cabane d’Hagrid. Dernière année à assister à des cours de potion. Dernière année à dormir dans le dortoir de la salle commune de Gryffondor. Dernière année à assister à des matchs de Quidditch. Septième année voulait également dire que l’apprentissage sorcier était presque complet. Que maintenant, les élèves étaient beaucoup plus préparés à affronter les danger extérieurs , préparés surtout à se faire une place dans ce monde , dépendant bien sûr de la carrière qu’ils comptaient entreprendre. Mais , septième année voulait dire autre chose pour Hermione. Septième année , c’est les ASPICS.

On était au mois d’Octobre et Hermione avait déjà commencé sa révision depuis fin septembre, même si les ASPICS étaient à la fin de l’année. On n’est jamais trop prudent , hein ? Surtout que les ASPICS sont étalés sur les sept années passées à Poudlard, particulièrement la septième mais des questions des autres années pouvaient être posées. C’est donc pour cela qu’Hermione s’était mis à la révision de chacun des livres ‘ Le livre des sorts et enchantements ‘ par Miranda Fauconette. Elle était présentement au niveau 1 , soit , au livre de première année. Cela faisait tout drôle de relire ce livre , puisqu’évidemment il était associé à plusieurs souvenirs , mais le plus marquant était sans doute le sort Wingardium Leviosa. Elle fut la seule de la classe qui avait réussi à faire voler sa plume, et ce, dès son premier essai. C’était donc une bonne idée de réviser cette théorie. Qui sait, même si ce n’est pas dans l’examen, ça peux être pratique de s’en rappeler dans la vie de tout les jours.

Malgré elle, la rouge et or s’était levée très tôt. Elle n’avait pas révisé autant qu’elle voulait hier et elle tenait absolument à rattraper son retard. Elle fut donc très motivée. Hermione pris sa douche , fit sa toilette , s’attacha les cheveux puis pensa un instant à ce qu’elle pourrait faire. La bibliothèque n’était pas ouverte à cette heure , et puis la salle commune serait probablement plus active dans une heure où deux. Les gens commenceront à se réveiller et à se préparer pour le petit-déjeuner dans la grande salle. Le meilleur endroit à aller pour ne pas se faire déranger ce matin était probablement le parc. Apportant seulement son livre avec elle, Hermione se rendit rapidement vers le parc de Poudlard.

C’était extrêmement tranquille, comme elle l’avait prédis. On entendait les oiseaux chanter , le bruit des vagues venant du lac non loin du parc… Hermione respira une bonne dose d’air frais , se sentant un peu nostalgique. Elle avait passé plusieurs moments dans ce parc, autant à étudier , faire étudier Ron et Harry où tout simplement rire et parler avec eux. La jeune femme vit rapidement l’arbre auquel elle s’installait toujours avec Ron et Harry et s’y dirigea rapidement. Alors qu’elle s’installai , elle vit qu’il y avait quelqu’un d’autre de déjà présent. Hermione ne savait pas du tout sa maison vu qu’elle n’était pas habillée en uniforme. Hermione plissa les yeux et sursauta lorsqu’elle vit la jeune femme en question exécuté une gracieuse pirouette. Puis une autre. La gymnastique, ce n’était pas du tout la tasse de thé d’Hermione. Cette dernière reporta donc son attention sur son livre, après tout, tout le monde était libre de faire ce qu’il veut…

Mais à peine avait-elle commencée de lire qu’elle entendit un bruit plutôt sourd puis un gémissement de douleur. Elle releva les yeux rapidement et vit justement la jeune femme en question jeter un sort de découpage sur sa robe et essayer de faire une atèle sur son pied. Elle devina tout de suite que la jeune femme en question avait du faire une mauvaise chute et se blesser le pied. Oubliant ses révisions, Hermione se leva rapidement et s’approcha de la fille tout en gardant une certaine distance, ne voulant surtout pas la brusquer. Elle n’avait pas du tout envie de se faire une ennemie, elle avait déjà assez de Malefoy et sa bande…

« Est-ce que ça va ? Tu as besoin d’aller à l’infirmerie ? »

Hermione avait dit cela d’un ton plutôt doux , ne voulant pas que la fille se sente obligé d’y aller , enfin , avec elle. Elle lui adressa un léger sourire avant de reporter attention sur son pied. Ça semblait plutôt enflé et une simple atèle comme celle-là ne ferait probablement pas l’affaire…